Le paradoxe de Rio
Mao, pas tout à fait la trentaine, rentre précipitamment d’un surf trip sur les rives turques de la mer Noire. Dix ans qu’il n’est pas revenu dans son île natale (qui ressemble étrangement à la Corse sans que l’auteur ne cite des lieux réels). Un traumatisme de longue date pousse Mao à vouloir rétablir ce qu’il pense être « l’ordre des choses », une vengeance arme au poing sur un oncle violeur...
Pendant un temps, il imagine un futur loin de cet univers qui se « bétonise » et rétrécit à vue d’œil. Un futur qu’il partagerait avec Lexie et dont l’objectif est simple : dévaler les côtes en camion en suivant les vagues, quitte à verser dans quelques affaires sordides pour joindre les deux bouts. Ce qui va le pousser à se lancer dans un trafic, dirigé par une équipe de voyous aux méthodes violentes. Mais le sens des réalités finit par lui claquer en pleine face, comme un Jab de Cus D’Amato. « Quand t’as pas de thunes et que tu vois un type se ramener avec l’addition, le mieux c’est encore de foutre le camp. »
Julien Codaccioni est né à Bastia en 1979, il a grand en Corse entre Ile Rousse et Algajola, un petit village de Balagne où il a appris le surf au début des années 90. Après des études de philo et une vie d’intermittent du spectacle qui l’a fait voyager à travers l’Europe, il est entré dans l’Education nationale. Il dirige aujourd’hui un collège à Nîmes, dans le Gard.
Avant la parution du Paradoxe de Rio et de Deux p’tites baltringues, il avait publié Poudre noire en 2022, aux éditions Arteaz.
Sortie officielle 26 juin 2025 / 172 pages, 9,20 € / format 11 x 16,5 / ISBN 978-2-492759-29-1